ET LES USURPATIONS DES PAPES. 211
bienfaits ne sont peut-être pas une raison pour retenir le ])ien d'autrui.
Il y a des gens qui disent que si chaque Église se gouvernait par elle-même sous les lois de l'État; si on mettait fin à la simonie de payer des annales pour un bénéfice ; si un évêquo, qui d'or- dinaire n'est pas riche avant sa nomination, n'était pas obligé de se ruiner, lui ou ses créanciers, en empruntant de l'argent pour payer ses bulles, l'État ne serait pas appauvri, à la longue, par la sortie de cet argent qui ne revient plus. Mais nous lais- sons cette matière à discuter par les banquiers en cour de Rome.
Finissons par supplier encore le lecteur chrétien et bénévole de lire l'Évangile, et de voir s'il y trouvera un seul mot qui ordonne le moindre des tours que nous avons fidèlement rap- portés. Nous y lisons, il est vrai, « qu'il faut se faire des amis avec l'argent de la mammone d'iniquité ». Ah! beatissimo padrc, si cela est, rendez donc l'argent.
A Padoue, 24 juin 1768.
��FIN DES DROITS DES HOMMES, ETC.
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