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La province, toute pauvre qu’elle est, offre d’en payer le double : ce qui composerait la somme d’environ quatorze à quinze mille livres.

Si la ferme générale en demandait quarante mille, comme on le dit, non-seulement la province serait dans l’impossibilité absolue de donner cette somme annuelle, mais serait réduite à la plus extrême misère.

Elle attend les ordres du ministère, auxquels elle se conformera avec le plus profond respect et la plus vive reconnaissance.



FIN DU MÉMOIRE DES ÉTATS DU PAYS DE GEX.


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