< Page:Voltaire - Œuvres complètes Garnier tome31.djvu
Cette page n’a pas encore été corrigée

EXAMEN DE ChNNA. 369

giner, et de plus d'art pour les conduire, celles-ci n'ayant pas le rat'^me secours du côté du sujet, demandent plus de force de vers, de raisonne- ment, et de sentiments pour les soutenir.

On peut conclure de ces derniers mots que les pièces simples ont beaucoup plus d'art et de beauté que les pièces implexes. Rien n'est plus simple que VŒdipe et VÉlectre de Sophocle, et ce sont avec leurs défauts les deux plus belles pièces de l'antiquité. Cinna QtAthalie, parmi les modernes, sont, je crois, fort au-dessus à: Electre et iVŒdipe. Il en est de même dans l'épique : qu'y a-t-il de plus simple que le quatrième livre de Virgile ? Nos romans, au contraire, sont chargés d'incidents et d'intrigues ^

��1. C'est à la suite de Cinna que venait, dans l'édition de 1764, la traduction du Jules César de Shakespeare. Voyez tome VII de cette édition.

��31. — CoMM. SLR Corneille. I. 24

�� �

    Cet article est issu de Wikisource. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.