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ACTH V, SCÏ:NE 111 o\o

lion cl (le cours sous les règnes de Henri J\ el de Louis \11J, et qu'on lisait encore, même dans les beaux jours de Louis \iV, sur la foi de sa réputation. Toutes ces allusions sont toujours froides au tliéAtre, parce qu'elles ne sont point liées au nœud de la pièce; ce n'est que de la conversation, ce n'est que de l'esprit, et toute beauté étrangère est un défaut,

SCÈNE IL

{A la fin.) Pour n'avoir pas su mettre en œuvre l'amour de Mélisse et le don de son portrait, la pièce languit.

Cette scène de Cléandre cl de Mélisse n'est qu'ingénieuse. Toutes ces petites finesses refroidissent les spectateurs; il faut attacher dans la comédie comme dans la tragédie, quoique par des moyens absolument dillerents, 11 faut que le cœur soit occupé; il faut qu'on désire et qu'on craigne ; les situations doivent être vives : c'est ici tout le contraire.

SCÈNE IIL

(.1 1(1 fu).) Cette scène augmente l'ennui.

SCÈNE IV.

[À la fin.) Tout est manqué.

SCÈNE V.

{A la fin.) C'est encore pis ; cette Mélisse, qui prend Philiste son amant pour Dorante, ce Cliton, qui crie au secours, font tom- ])er la pièce.

ACTE CINQUIÈME.

SCÈNE I.

{A urfui.) Ces]scènes, où les valets font l'amour à l'imitation de leurs maîtres, sont enfin proscrites du théâtre avec beaucoup de raison. Ce n'est qu'une parodie basse et dégoûtante des pre- miers personnages.

SCÈNE m.

(.1 la fin.) Cette scène pouvait faire un très-grand elfet, et ne le fait point. Les plus beaux sentiments n'attendrissent jamais

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