SUPPLÉMENT AUX ŒUVRES EN PROSE. 5<M
Ce qui était une arme défensive devient aujourd'hui un trait dont
on est blessé.
Henri IV et tonte la cour portèrent le deuil pour Gabrielle d'Estrées, et Louis XIV pour le cardinal Mazarin.
La bataille d'IIochstaïdt perdue parce que les Français sup- posèrent que les ennemis ne pourraient passer, au mois de juil- let, un marais qu'ils n'avaient pu passer en novembre.
Caractère des Français.
Du temps des croisades, selon Anne Gomnène, les seigneurs français logés chez l'empereur Alexis furent en deux jours les maîtres de la maison.
Haquin, roi de Norwège, dit au roi saint Louis : « Mes sujets sont railleurs, et les vôtres sont des brutaux; il faut les sé- parer. »
Il ne faut qu'un génie très-médiocre et un peu de bonheur pour être bon ministre, même dans une république; mais, dans un empire despotique, il ne faut que la faveur du maître. On estime de loin les favoris, mais de près ils sont des hommes bien communs.
Le grand Gustave changea la manière de combattre. Le duc de Weimar, son disciple, fut le maître de Turenne. L'infanterie commença alors à se mettre en réputation. On attaqua en colonne, c'était l'usage des Romains. Des armes meilleures, ou un ordre de bataille supérieur, est ce qui donne l'avantage, et peut-être c'est là tout le secret des conquérants. Machiavel est le premier des modernes qui ait conseillé d'attaquer en colonne. Machiavel dit aussi que l'infanterie doit décider à la longue du sort de la guerre, malgré l'opinion commune.
Ridicule de ceux qui comparent l'histoire de France à la romaine, Coudé à César, Louis XIV à Alexandre.
Pauvre chose que la France avant Louis XIV ! Rois sans pou- voir avant Louis XI; Charles VIII et Louis XII, conquérants mal- heureux; François I er , vaincu; guerres civiles jusqu'à Henri IV; sous Louis XIII, faiblesses et factions.
Astrologues appelés dans le cabinet de la reine Anne au mo- ment de ses couches.
1716. Le lord Dewenlwater et Kermure, jugés à mort. L'un fait
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