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CHAPITRE XXII.


LE CAMP DE L’ALARME.


Feu. — Indiens sauvages.


Nous trouvâmes enfin une halte dont il fallut nous contenter. C’était un bosquet de chênes nains, sur les bords d’un ravin profond, au sein duquel restaient encore quelques petites flaques d’eau. Nous étions au pied d’une colline doucement inclinée, couverte d’herbes à moitié desséchées, qui fournissaient un maigre pâturage. À la place occupée par le camp, l’herbe était longue et flétrie ; la vue était bornée tout autour par de gracieuses ondulations du terrain.

On vaquait à l’établissement du camp, lorsque Tony arriva tout glorieux de sa victoire. Autour de son cheval blanc étaient suspendus des quartiers de chair de buffle. Suivant son rapport, il avait abattu deux puissans taureaux. Nous rabattîmes, comme de coutume, la moitié

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