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CHAPITRE XXX.


Un camarade perdu. — Recherche du camp — Le commissaire, le cheval sauvage et le buffle. — Sérénade de loups.


Notre sollicitude fut alors éveillée au sujet du jeune comte : avec sa vivacité ordinaire, il avait persisté à pousser sa monture épuisée à la poursuite du troupeau, ne voulant pas rentrer au camp sans avoir tué un buffle. Il avait donc continué a courir sur leurs traces, tirant par intervalles un coup infructueux ; enfin le cavalier et le gibier pourchassé devinrent impossibles à distinguer dans l’éloignement, et des plis du terrain, et des lignes d’arbres et des broussailles les dérobèrent entièrement à notre vue.

Au moment où l’amateur de tout me rejoignit, le jeune comte était depuis long-temps hors de vue. Nous nous consultâmes sur ce qu’il y avait à faire : le jour baissait. Si nous cherchions il le suivre, il serait nuit avant que nous l’eussions rattrapé, en supposant même que nous ne

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