< Poèmes saturniens (1866)

Pour les autres éditions de ce texte, voir Soleils couchants (Verlaine)<link itemprop='mainEntityOfPage' href='https://fr.wikisource.org/wiki/Soleils_couchants_(Verlaine)' />.

Poèmes saturniensLemerre (p. 47-48).



I

SOLEILS COUCHANTS



Une aube affaiblie
Verse par les champs
La mélancolie
Des soleils couchants.

La mélancolie
Berce de doux chants
Mon cœur qui s’oublie
Aux soleils couchants.
Et d’étranges rêves,
Comme des soleils
Couchants sur les grèves,
Fantômes vermeils,
Défilent sans trêves,
Défilent, pareils
À des grands soleils
Couchants sur les grèves.

Cet article est issu de Wikisource. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.