VERS A…
Le malheur me retient sous sa méchante loi. |
| Élisa Mercœur. |
Les fers aux pieds, ma pénible existence,
Des lois du sort subissant la rigueur,
Cherchant la gloire et trouvant l’indigence,
Est enchaînée au bagne du malheur !
Ah ! puissiez-vous, accueillant ma prière,
Prendre en pitié la pauvre prisonnière,
Qui n’a rien fait pour mériter ses maux ;
Parler au sort, le gronder de sa haine,
Et le contraindre à me rendre ma chaîne
Moins lourde de quelques anneaux [1] !
- ↑ Tous mes efforts pour trouver le nom de la personne à qui Élisa adressa ces vers ont été vains ; mais il est facile de s’apercevoir qu’ils s’adressaient à quelque protecteur.
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