coustière

De l'occitan, voir costière, côtière.

coustière \kus.tjɛʁ\ féminin

1. (Occitanie) Intervalle qui, dans la Camargue, sépare les marais des pâturages.
   • Sur toute la surface des coustières, on trouve en grande quantité les deux statices ci-dessus nommées, la fraoume, pourpier marin, la plus précieuse des chénopodées, enfin, dans les parties les plus fraîches, la tirasse (poa littoralis), que le gros bétail va chercher à vingt-cinq centimètres sous l'eau pour s'en nourrir en hiver. — (M. de Rivière, « Mémoire sur la Camargue », dans les Annales de l'agriculture française, 2^e série, tome 34, Paris : chez Madame Huzard, avril 1826, p. 127)
   • Entre Fos-sur-Mer et Arles, les coussouls à l’ouest de la voie rapide possèdent tous une interface avec la coustière à chênes verts (ou chênes kermès) qui borde les marais proches de la Camargue. — (Patrick Fabre, Hommes de la Crau: des coussouls aux alpages, 1997)

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• « coustière », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage