crépin

Dérive du nom de saint Crépin (en latin Crispinus) martyr du III^e s. apr. J.-C. et patron des cordonniers.

crépin \kʁe.pɛ̃\ masculin

Un magasin de crépins, des semelles en caoutchouc.

1. (Au pluriel) Nom de toutes les marchandises et de tous les outils qui servent à la cordonnerie, à l’exception des cuirs.
   • Magasin de cuirs et crépins.
2. (Par extension) Sac dans lequel les cordonniers portent leurs outils et qu’on appelle aussi « saint-crépin ».
   • Ce mode d’enseignement eut fort peu de succès avec Adrien ; et , lorsque, après huit ans de séjour, il sortit de l’Hospice, riche pour tout bagage d’un crépin et d’une seconde chemise qu’il devait à la générosité de l’administration, son bagage scientifique était tout aussi léger ; il savait à peine lire couramment et dessiner en caractères monstrueux et difformes les vingt-cinq signes de notre alphabet. — (Revue de Rouen, Volume 5, 1835)

• saint-crépin
• crépine
• crépinette

• France (Lyon) : écouter « crépin [kʁ̥e.pɛ̃] »

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• Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (crépin), mais l’article a pu être modifié depuis.