goualeur

(XIX^e siècle) Dérivé de goualer, avec le suffixe -eur Le terme est beaucoup plus rare et plus vieilli que son équivalent féminin : goualeuse.

goualeur \ɡwa.lœʁ\ masculin (pour une femme, on dit : goualeuse)

1. (Argot) (Désuet) Chanteur des rues.
   • Le vieux goualeur et son jeune copain, qui venaient de Pantruche et allaient faire une saison chansonnière dans les cours des villes d’eaux, étaient assez d’avis, eux aussi, de ne voyager que la nuit. — (Aristide Bruant, A Belleville, Fayard, 1910)
2. (Argot) (Désuet) Maître-chanteur.
   • Et comme, dans le pire argot, chanter se dit goualer ; débiter une chanson, pousser une goualante, les malfaiteurs désignent, entre eux, les maîtres chanteurs sous le nom de goualeurs. — (Eugène Villiod, Comment on nous vole, comment on nous tue, chez l’auteur, Paris, 1912, page 290)

• France (Vosges) : écouter « goualeur [Prononciation ?] »

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• « goualeur », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage