incarnable

(XVII^e siècle) Dérivé de incarner, avec le suffixe -able.

incarnable \ɛ̃.kaʁ.nabl\ masculin et féminin identiques

1. Qui peut s’incarner ou être incarné.
   • [...] par la personne du Verbe, & de son bas bout elle atteind jusques à la terre des pauvres pecheurs, leur servant d’appuy, voire mesme à tout ce grand Univers, qu’il a produit par cette mesme parole incarnable, comme elle le soûtient par le bel ordre & admirable subordination de sa divine sagesse & par sa méme parole presentement incarnée. — (Jean Aumont, Abrégé de l’agneau occis, ou méthode d’oraison, chez Jean Vatar, Rennes, 1669, page 144)
   • Il faut plutôt voir dans cette recherche d’un alter ego le souci de se représenter une figure jouable et incarnable de l’idéal du moi. — (Agnès Danis & al., Enfants, adolescents : les approches psychologiques, tome 2 : Les âges de la vie, Éditions Bréal, Paris, 1998, page 176)
   • Par nature, l’idéal est inaccessible. Mais n’importe qui peut se poser en Barbie ou Ken. À la différence de l’archétype de l’idéal, le stéréotype publicitaire est incarnable. — (Michel Théron, Petite philosophie de l’actualité : Chroniques 2009-2010, tome 1, BoD - Books on Demand, Paris, 2021, page 114)

• inincarnable

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