seille

(Siècle à préciser) Forme régionale (Ouest de la France) de seau issu du latin situla.

Le moût, foulé au pied, coule dans une seille.

Des seilles à Bœrsch (67530) pendues à des chaînes.

seille \sɛj\ féminin

1. Bassine, munie d’oreilles dans lesquelles on passe une corde en guise d’anse et qui sert à transporter les liquides, en particulier, le mout tiré du pressoir.
   • La veille, parce qu’elle s’ennuyait à ne rien faire, elle avait rempli une seille. Et longuement y avait lavé le pantalon de velours de son mari. — (Jacques Ouvard, S.O.S. frère Boileau, Librairie des Champs-Élysées, 1971, chapitre II)
   • La boutique, l’arrière-boutique, un appartement au quatrième, deux seilles d’eau pour la cuisine à remplir tous les matins ! — (Alphonse Daudet, Le petit Chose, 1868, rééd. Le Livre de Poche, page 159)
   • […], çà et là un puits surmonté d’une potence à laquelle pend une seille, […]. — (Jules Verne, Le Château des Carpathes, J. Hetzel et Compagnie, 1892, page 30)
2. (Suisse) Mesure de capacité d’environ 16 litres.

• baquet

• comporte (Vieilli)

• seillon (modèle plus petit, à une anse, destiné à recueillir le lait lors de la traite des animaux)
• seillerie

• Somain (France) : écouter « seille [Prononciation ?] »

→ Modifier la liste d’anagrammes

• Louis Gauchat, Jules Jeanjaquet, Ernst Tappolet, Ernest Muret, Glossaire des patois de la Suisse romande, volume 5, partie 2, 1924.

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