Samuel Petit, dans ses Miscellanées[2], regarde le περὶ φιλοσοφίας cité par Diogéne, comme correspondant aux trois derniers livres de la Métaphysique. Ménage adopta l’opinion de Petit[3]. M. Michelet de Berlin la reproduisit dans son mémoire, avec de nouveaux développements[4]. Suivant Petit, Ménage et M. Michelet, les trois livres du περὶ φιλοσοφίας sont les XIIIe, XIVe et XIIIe, dans cet ordre. Mais Buhle[5] retrouve le περὶ φιλ.. dans les livres IV, VI et VII ; XIII et XIV ; et XII ; Titze dans les livres I, XI et XII. Cette diversité d’opinion entre des hommes tels que ceux que nous venons de nommer, suffirait à elle seule pour nous faire conclure qu’il n’y a rien de commun entre le περὶ φιλοσ. et la Métaphysique, au moins pour la forme ; car il est probable que le fond des idées devait avoir un grand rapport avec la doctrine exposée dans la Métaphysique. Mais nous pouvons alléguer d’autres preuves.