< Page:Bacon - Œuvres, tome 3.djvu
Cette page n’a pas encore été corrigée
[1]c’est une faute où nous soupçonnons qu’on est tombé à l’égard du Théon d’Euclide.
3°. C’est encore à la critique (et c’est même de là qu’elle tire son nom) qu’il appartient d’insérer, dans ces ouvrages qu’on publie, quelques jugemens, en peu de mots, sur les auteurs mêmes, et de les comparer avec les autres écrivains qui traitent le même sujet. Par une censure de cette espèce, les gens d’étude sont dirigés dans le choix des livres, et mieux préparés en commençant leur lecture. Mais ce dernier point est pour ainsi dire, le fort des critiques, fort que de notre temps ont fait disparoître certains écrivains distingués et à notre sentiment, fort au-dessus de ce métier de critique dont ils daignent se mêler.
- ↑ qu’il traite d’une manière trop succincte ; pour relever les méprises, sur-tout celles qui sont moins faciles à apercevoir ; pour appuyer d’un raisonnement fort et précis les opinions vraies et utiles qu’il infirme d’un ton dogmatique et sans alléguer aucune raison, etc.
Cet article est issu de Wikisource. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.