< Page:Bacon - Œuvres, tome 6.djvu
Cette page n’a pas encore été corrigée

cessaires pour que la vivification ait lieu ; savoir : une chaleur douce et une matière visqueuse ; l’une, de peur qu’une dilatation trop subite ne force l’esprit à s’échapper ; l’autre, afin que la roideur des parties n’oppose pas trop de résistance à son action expansive, et qu’au contraire il puisse les fléchir, les figurer, les mouler comme une cire.[1]

Une autre différence bien importante, et qui a une infinité d’applications, c’est celle-ci : on peut distinguer trois espèces ou modes d’esprit ; savoir : l’esprit entrecoupé[2], l’esprit simplement rameux (ramifié, branchu) ; enfin, l’esprit tout à la fois rameux et distribué en différentes cellules (ventricules, petites cavités, réservoirs) : le premier, est celui de tous les corps inanimés ; le second, celui des végétaux ; le troisième,

  1. que où la substance qu’il renferme, subit un certain genre ou mode de putréfaction.
  2. Disséminé entre les parties tangibles, et dont les particules ne sont pas contiguës.
Cet article est issu de Wikisource. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.