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première impression résultante du passage de la privation à l’acte, (par exemple, du silence à un son quelconque, ou des ténèbres à la lumière) a proportionnellement plus d’effet, que l’impression résultante du passage d’un son foible à un son plus fort, ou d’une lumière foible à une lumière plus forte[1]. Enfin, ce défaut de proportion dans l’effet des impressions, vient peut-être de ce que l’air, après avoir reçu la première impression, ne reçoit pas la seconde avec autant d’appétit, d’avidité (de facilité), que cette première[2]. Mais, si l’on nous demande en général quelle est la loi, ou le rapport de l’accroissement de chaque vertu (qualité ou force), à l’accroisse-
- ↑ Il semble que ce devroit être le contraire ; car il faut d’abord une certaine force pour vaincre l’inertie de l’organe du sens, et pour éveiller la sensibilité ; et tel degré qui n’eût pas été sensible avant qu’elle fût excitée, le devient, lorsque le sens a commencé à percevoir.
- ↑ Que de rêves, faute d’une notion géométrique !
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