[1]Le bled macéré dans l’urine, leva le premier, puis le grain macéré dans les eaux de fumier, de craie, de suie, de
- ↑ avec plus de force les sucs de la terre, ne l’épuisera-t-elle pas plutôt ?
4°. Je soupçonne que l’effet de cette macération ne doit pas être attribué à ces substances qu’on met dans l’eau, mais uniquement ou principalement à l’eau pure qui amollit la semence. Et, ce qui me porteroit à le croire, c’est la promptitude avec laquelle germe hors de terre l’orge, d’abord humecté, puis mis en tas, qu’on destine à faire de la bière ; genre de préparation dont la totalité ou une partie seroit peut-être avantageuse au froment.
5°. Cette accélération de la germination, comme nous le disions dans la note précédente, ne viendroit-elle pas de ce que l’expérience ayant été faite au mois d’octobre, la macération a suppléé à la chaleur qui manquoit alors à l’air, à la terre et à la graine ? Lorsque cette chaleur est suffisante, ce supplément ne seroit-il pas de trop ?
6°. De tel bled ne donneroit-il pas plus de prise aux vers ; aux insectes, à la rouille, et à différentes maladies ?
Or, si nous avons de tels doutes, nous, simples raisonneurs, qui ne labourons que sur le papier,