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s’assurer si la manne (cette drogue qui est d’un si grand usage en médecine) ne tombe en effet que sur certaines feuilles où sur certaines plantes herbacées, comme on le croit communément. Au reste, lorsque le calice des fleurs a un peu de profondeur, on trouve au fond une sorte de miel. De ce genre sont le chèvre-feuille, le lilas et autres semblables : or, il n’est pas douteux que, dans les plantes de cette classe, la feuille ne contribue, avec la rosée, à la formation de cette substance mielleuse.

497. On s’est assuré par l’observation, que cette espèce d’écume (connue, en anglois, sous le nom de wood-seare), (en français vulgaire, sous celui de crachat de coucou), et qui a en effet quelque analogie avec la salive humaine, ne se trouve que sur certaines plantes qui sont toutes de nature chaude ; telles que la lavande, l’auronne, la sauge, l’hyssope, etc.[1].

  1. Cette exception ne doit point avoir lieu, En allant avec M. Hérault de Séchelles, a son châ-
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