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        Versait à la fois ses bienfaits
        Sur mes besoins et sur ma gloire [1],
Et dont le souvenir, culte de mes regrets,
Par la reconnaissance est gravé pour jamais
        Dans mon cœur et dans ma mémoire !
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        Mais vous m’avez dit : « Du courage [2] ! »
J’en ai besoin. Ma vie a souffert tant de maux !
Ballotté par les vents qui déchaînent leur rage,
Mon frêle esquif sans rame, égaré sur les flots,
        Se voit menacé du naufrage ;
Et si, parfois, mes yeux pensent apercevoir
        Un riant et prochain rivage,
        Ce n’est jamais, ô désespoir !
        Que l’imposture d’un mirage !

Mais si pourtant du bord je pouvais m’approcher,
De mon esquif errant devenu le nocher,

  1. Lorsqu’Elisa parla à M. d’Aigout de la perte de sa pension de la liste civile, il lui dit qu’il la dédommagerait de cette perte ; qu’à la première vacation, il porterait sa pension de 1 200 francs à 2 000 francs, comme celle de madame Tastu.
  2. Quoique je n’aie pas trouvé ces dix-huit derniers vers avec les précédens, ils m’en ont semblé la suite, et je les ai posés là.
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