< Page:Mercœur - Œuvres complètes, I, 1843.djvu
Cette page n’a pas encore été corrigée
Contre un peu de pouvoir échangeant mon bonheur,
J’irai charger mes mains d’un sceptre usurpateur !
Non, mon cœur sait haïr l’injustice et la honte.
Quel droit ai-je à ce trône où l’on veut que je monte ?
Le diadème est-il à vous pour le donner ?
Laissez-moi, laissez-moi, je ne veux pas régner.
NORTHUMBERLAND.
Du fils de Henri-Huit, vous êtes l’héritière ?
JANE.
Seigneur, lorsqu’il touchait à son heure dernière,
Lorsque dans sa douleur sans doute il délirait,
Édouard savait-il ce qu’alors il pensait.
Ah ! j’ose croire ici qu’abusant sa jeunesse,
Un indigne conseil a surpris sa faiblesse [1].
- ↑ Voilà une exposition si mauvaise, me dit Elisa, que je t’assure bien, maman, qu’elle ne me servira pas… Et elle fit celle qui suit.
Cet article est issu de Wikisource. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.