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fermer les yeux à madame Dupin de Francueil, et y rentra ensuite, avec la ferme résolution de se faire religieuse.

Il fallut toute l’autorité de sa famille pour la décider, six mois après, à un mariage.

On donna la main d’Aurore à M. le baron Dudevant, militaire en retraite, devenu gentilhomme fermier, très-versé dans l’éducation du bétail et surveillant lui-même ses valets de labour.

« C’était un homme à la moustache grise, à l’œil terrible, excellent maître devant qui tout tremblait, femme, serviteurs, chevaux et chiens[1]. »

Jamais on ne vit ménage plus en désaccord avec la nature à la fois orgueilleuse et tendre de la jeune femme.

  1. Indiana, chap. i.
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