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donne le nom d’Azor, l’emmène, et vient le présenter à sa tante.[1]
Celle-ci est désolée. Toutefois, à l’aspect de l’affection touchante qui règne entre le barbet et son acheteur, elle passe à l’attendrissement et dit aux voisins :
— J’avais, en vérité, grand tort de me plaindre : Azor et Jules sont deux frères.
Avec un chien, des amis, des grisettes et une bourse pleine, Jules menait une
- ↑ ce phénix des libraires, sur le cercueil duquel Janin a jeté tant de fleurs. Il eût mieux fait de le secourir pendant sa vie. Ladvocat est mort à l’hôpital, après avoir versé plus d’un million dans la poche de certains gens de lettres. Jules était un de ses auteurs favoris ; ils se tutoyaient. Ladvocat lui avait commandé deux articles pour les Cent et un, — l’abbé Châtel et le Marchand de chiens. Vous voyez ? le Marchand de chiens : l’histoire de Ladvocat est la bonne.
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