< Page:Mirecourt - Scribe.djvu
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Ce genre de comédie offre beaucoup d’intérêt, nous ne le contestons pas ; mais au lieu d’éclairer il obscurcit, au lieu d’enseigner il abuse.[1]

Tout réduire à une mystification, cela peut être spirituel, mais ce n’est pas moral.

En flattant par calcul les goûts du vulgaire, M. Scribe ne voit pas qu’il travaille exclusivement pour la sottise présente.

À l’horizon des sociétés futures, le scepticisme n’aura jamais de perspective. L’homme a besoin d’espérer et de croire.

Du reste, quand on chatouille assez agréablement l’épiderme à son siècle pour

  1. Scribe, en face d’une pareille question, ne pouvait plus garder le moindre espoir de réussir. Il vint déclarer qu’il avait perdu la gageure, et porta sa pièce au Gymnase, où elle fut jouée par Léontine, le 14 mai 1840, avec un grand succès. C’était une revanche de Valérie.
Cet article est issu de Wikisource. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.