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penser qu’à la satisfaction de ses passions, de n’avoir
pas voulu sortir de Polotnianié-Zavodé, parce que là il était tranquille, d’avoir arrêté le mouvement à Krasnoié, parce qu’il avait été tout troublé en apprenant la présence de Napoléon, d’être acheté par lui, etc., etc.[1].
Les contemporains, entraînés par les passions, parlent ainsi. La postérité et l’histoire ont jugé Napoléon grand ; les étrangers ont pris Koutouzov pour un vieux courtisan rusé, débauché et faible et ses compatriotes pour une sorte de mannequin utile seulement par son nom russe.
- ↑ Mémoires de Vilson.
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